« Puisqu’Elle est partie, Elle est partout »
23 janvier 2014 § Poster un commentaire
Travail en cours // work in progress
– Note d’intention // Note of Intent –
« Puisqu’elle est partie, Elle est partout » est un premier travail d’une trilogie dont le sujet est la mémoire collective dans la perspective de nos souvenirs individuels.
« Puisqu’elle est partie, Elle est partout » (trad. because she’s gone, she’s everywhere) is my fisrt work within a trilogy about global memory in front of our individuals memories.

Détail // Detail – Installation « Puisqu’elle est partie, elle est partout » 2014
Il est dit en neuroscience, que la mémoire était le stockage de l’information. Nous parlons subjectivement de : souvenir.
Notre capacité individuelle à nous souvenir des faits passés ou de soi-même rejoint-elle celle de notre entourage proche ou lointain ?
Avons-nous la même capacité de stockage que celles des personnes que nous avons côtoyées ?
In neuroscience, it says that memory is the storage of information. We speak subjectively of: recollection.
Does our individual capacity to remember past events -or of ourselves- relate to that of our close or distant surroundings?
Do we have the same storage capacity as those of the people we met all along our life?
- Installation « Puisqu’Elle est partie, Elle est partout » – Extrait // Excerpt
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Détail // Detail – Installation « Puisqu’elle est partie, elle est partout » 2014
© Photo Patricia Huchot-Boissier
Le grec Aristote fut l’auteur du premier traité sur la mémoire (De la mémoire et de la réminiscence). Il considère que le cœur est le siège de la mémoire au même titre que celle de l’intelligence et du courage. L’expression « savoir par cœur » semble apparaître pour la première fois chez Rabelais au XVIe siècle.
Que viennent faire les sentiments dans la construction de sa propre mémoire ? Et comment construisons-nous notre histoire à travers les décombres des images d’un passé heureux ?
Cette installation interroge notre capacité à nous souvenir, notre capacité à orienter notre histoire propre à travers les décombres de ces souvenirs.
Mais aussi à travers ce travail dans la perspective de l’individuel au collectif, face aux violences de masse qui secouent notre Humanité, j’essaye d’interroger la destruction comme mode de pensée. Les ruines, la destruction pourquoi ? Ou plutôt comment ? Quels sont les processus mis en œuvres dans la mémoire humaine pour revenir singulièrement tourner dans ces cercles que l’on sait nous amener à nos pertes ?
The Greek Aristotle was the author of the first treatise on memory (De la mémoire et la reminiscence). He considers that the heart is the seat of memory as well as that of intelligence and courage. The expression « know by heart » seems to appear for the first time in Rabelais in the sixteenth century.
What do feelings come to make in the construction of one’s own memory? And how do we build our history through the rubble of a happy past’s pictures?
This installation questions our ability to remember, our ability to conduct our own story through the rubble of these memories.
But also, through this work I try to question destruction as a way of thinking, in the perspective of the individual to the collective, in front of the mass violence that shakes our human being. The ruins, the destruction, why? Or rather, how? What are the process implemented in human memory to return singularly to those circles which we know they bring us to our losses?
Philippe Pitet
Janvier – January 2014
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– Dispositif // Device –
Bois, plancher, plaques de plâtre, papier peint – vernis-, photos, système de diffusion sonore en boucle, néons, vidéo.
Wood, plasterboard, varnished wallpaper, photos, looping sound system, neon lights, video.
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– Montages // Settings –
Présentation // Exhibition @ Atelier TA – 05.2015 – Toulouse
Maquette présentée // Model exhibited @ « Le Salon Reçoit » – 01.2014 – Toulouse
Les murs tombent sur des rêves qui s’effacent. Des lambeaux d’images imaginaires pour ne pas oublier, le vide des châteaux de sable. Quelque part, au loin un décor de théâtre. La mémoire s’attache aux petits riens, coups de poignard. Voir les choses en face comme la tombe des illusions.
« Je le sens, je le sais : Elle est partie ! »
The walls are falling down on dreams that fade away. Shreds of imaginary pictures to remember, the emptiness of sandcastles. Somewhere, in the distant, a stage set. Memory is attached to small things, stabbing. See facts, let us face it, like the tomb of illusions.
« I feel it, I know it: She’s gone! »
- Détail essai vidéo // Video test detail – Installation « Puisqu’elle est partie, elle est partout » 2014
Recherches de motifs en cours // Looking for drawing patterns :
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- « Puisqu’elle et partie, elle est partout » extrait présenté à // Abstract showed at « Laidback #1 »

« Puisqu’elle et partie, elle est partout » réactivée pour l’exposition // reactivated for the exhibition « En mai l’Atelier TA occupe l’Espace Job ! »
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