Sur la mémoire (FR)

23 novembre 2014 § Poster un commentaire

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Il y a peu j’ai essayé de discuter avec une amie, à propos de  mon travail plastique autour de la mémoire, collective comme individuelle. Je trouve intéressant d’ouvrir la discussion à toutes et tous…
Alors je la poste sur mon blog, à vous, à nous, d’enrichir le sujet, il suffit de poster un commentaire !

Le conscient et l’inconscient ne sont que culturels. En fait tout est donc dans l’hippocampe. Et comme le disait je ne me souviens plus qui : la mémoire est un grenier, où comme les objets, les souvenirs s’entassent…

Petit rappels et résumés rapides sur notre savoir actuel à propos du cerveau et de la mémoire…

Le cerveau humain peut enregistrer environ un million de milliards de bits, soit infiniment plus que n’importe quel ordinateur. Mais à la différence de ce dernier, la mémoire humaine est sélective : elle ne garde que les informations potentiellement utiles.

Mémoire à court et à long terme
Deux types de mémoires coexistent selon la durée pendant laquelle le cerveau doit garder les informations. La mémoire à court terme, aussi appelée « mémoire de travail », nous permet de retenir quelque chose pendant quelques secondes (un numéro de téléphone par exemple), alors que la mémoire à long terme est constituée des souvenirs accumulés sur des années.

L’hippocampe, clé de la mémoire
L’hippocampe est une petite région du cerveau ancien – limbique -, ayant la forme d’un cheval de mer.
Cet organe joue un peu le rôle d’une « imprimante », en faisant passer les données de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme. Il faut tout d’abord acquérir les données à « enregistrer » : c’est chaque zone spécifique qui va s’en charger, en fonction de la nature de l’information (image, son, odeur). Mais l’hippocampe ne peut pas « stocker » les souvenirs. Ces derniers sont donc conservés dans le cortex (lobe pariétal, temporal et occipital).

La mémoire associative
L’hippocampe intervient à nouveau lorsqu’il s’agit de rassembler différents éléments ; c’est la mémoire « associative ». C’est ce même mécanisme qui entrerait en jeu lors des rêves : l’hippocampe incorporerait des événements récents à d’autres formes d’informations. A très long terme, la mémoire parvient pourtant à se passer de l’hippocampe. Comment ? Les souvenirs sont des groupes de neurones qui s’excitent ensemble à chaque activation. Plus il est activé, et plus le circuit va devenir indépendant, et les connexions entre les cellules permanentes.

C’est le cas pour la parole, par exemple, ou pour la mémoire procédurale (marcher, faire du vélo), localisée dans le cervelet et le cortex moteur (normal : au plus près des zones d’action concernées). Un souvenir est d’autant plus facile à retrouver que ses connexions sont nombreuses.

La mémoire spatiale demeure elle confinée dans l’hippocampe. Des cellules spécialisées présentes uniquement dans cet organe sont seules susceptibles de recréer une sorte de « carte mentale » de l’espace.

Zones du cerveau humain mobilisées pour la gestion de notre mémoire…

Il existe plusieurs mémoires, et donc plusieurs centres cérébraux dédiés à l’encodage et au stockage des informations. La mémoire n’est pas figée dans une seule aire cérébrale, mais distribuée dans plusieurs zones.

Cortex préfrontal
La mémoire de travail met principalement en jeu le cortex préfrontal lors des tâches cognitives demandant attention et concentration. Mais d’autres aires cérébrales sont mobilisées : cortex prémoteur, cortex pariétal, cortex occipital.

L’hippocampe (toujours lui !)
L’étude de personnes devenus amnésiques après une opération chirurgicale du cerveau a montré que l’hippocampe joue un rôle fondamental dans la formation de nos souvenirs.
Pour autant, l’hippocampe ne stocke pas les souvenirs de la mémoire à long terme : c’est une sorte de carrefour, avec de nombreuses voies de signalisation vers des zones du cortex.
Notre hippocampe se modifie avec notre activité intellectuelle : on a montré que les chauffeurs de taxis, qui doivent mémoriser beaucoup de rues, ont un hippocampe plus volumineux que la moyenne.

Oui décidément je veux être chauffeur de taxi pour me souvenir de tout ce que je peux oublier au fil du temps 😉 !!!

Détail essai de dessin pour papier peint // Drawing detail for wallpaper - Installation "Puisqu'elle est partie, elle est partout" 2014

Détail essai de dessin pour papier peint // Drawing detail for wallpaper – Installation « Puisqu’elle est partie, elle est partout » 2014

PhP
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