22.04.2024 – Chronique du lundi

22 avril 2024 § Poster un commentaire

Un léger brouillon sous les essuie-glaces !

Chères et chers ami·e·s qui me rejoignez à travers ces lignes, je vous laisse ce petit mot rapide aujourd’hui 22 avril 2024 assez tard et en transit mental, vu que j’arrive à peine dans la Ville rose de retour d’un petit périple belge la semaine écoulée. Je vous souhaite quoiqu’il en soit un bonjour chaleureux, et vous annonce aussi un billet extrêmement court, mais vous commencez à en prendre l’habitude.

Pas tant que je n’ai rien à dire, mais plutôt que je n’ai pas eu le temps de le préparer suffisamment afin de satisfaire un minimum de fond et de forme. Et que cette journée de lundi est marquée par une série d’activités qui me prennent un peu au dépourvu et surtout monopolisent mon temps de cerveau disponible.

Mon périple Outre-Quiévrain, comme on dit dès que l’on se rend dans le si chouette Royaume de Belgique, ne m’a pas tellement permis de préparer un petit plat de mots mitonnés avec assez d’amour pour vous le servir en plat roboratif comme à mon habitude hebdomadaire.
Alors oui, je me suis baladé sans penser un instant au billet de ce jour. Vous en aurez d’autant déduis que je n’avais pas forcément accès aux nouvelles du Monde. Pas que la Belgique soit un pays isolé, bien loin de là, mais bien parce qu’entre rendez-vous, visites, déplacements, promenades familiales et envie de ne se laisser uniquement guider que par sa curiosité des lieux, pendant sept jours je n’ai pas vu le « Grand Monde » qui passait sous mes yeux, m’attardant sur celui qui chatoyait mes sens à l’instant présent… La liberté, cela va sans dire !

Et puis qu’aurais-je à vous narrer et commenter entre les scènes de déluge de Dubaï et toutes les catastrophes dues aux dérèglements des équilibres connus de la nature provoqués par cette incroyable appât du gain qui meut la minorité des plus riches des sapiens. Qui n’aura de cesse par ailleurs d’engager la majorité de leurs congénères dans des guerres effroyables afin de garder une bonne assise à leurs misérables pouvoirs.
Et puis plus proche des campagnes françaises, je ne reviendrai pas longtemps sur ce harcèlement policier à l’encontre d’une candidate aux élections européennes. Un harcèlement orchestré par un pouvoir aux abois qui n’a de cesse que d’inverser toute les valeurs et les sens des mots pour brouiller les pistes de la raison. Et que dire encore d’une presse aux dés pipés qui a fait monter un débile mental d’extrême-droite en haut des sondages et qui propulse un nième avatar de la gauche de droite sur les devants de la scène. La stupidité française saute aux yeux vue de l’étranger. Rassurons-nous elle n’est pas la seule au monde, et heureusement sur beaucoup de fronts la lutte continue avec succès [+] !

Vous parler de France m’amène à évoquer son Sud où je vis la plupart de mon temps et pour lequel tant de fois je me dis qu’il aurait été si heureux sans que la France et les français n’y viennent mettre leurs pattes, mais l’histoire est ainsi faite et sa culture occitane a bel et bien été détruite au fil des siècles. Revenant de Belgique et passant devant les panneaux indiquant les directions de Villers-Côtterets ou même de Meaux, tout cela s’est fait sur le temps de plusieurs siècles, mais voilà un bel exemple de grand remplacement sur lequel on pourrait bien méditer. En attendant je ne sais pas pourquoi cela me fait penser à ceci, enfin si, je sais bien pourquoi et vous le comprendrez en le regardant, une nouvelle fois je ne peux que vous conseiller les excellents, voire géniaux, épisodes de la série de magazines autour de cette belle arnaque intellectuelle qu’est le fameux « roman français » sous le très imagé titre « L’empire n’a jamais pris fin » [+]. Une série mise en œuvre magistralement par le formidable Pacôme Thiellement [+] pour le compte du non moins formidable média indépendant Blast [+] et dont je n’ai de cesse de vous en faire la réclame au fil de mes exercices éditoriaux hebdomadaires. Le dernier épisode [+] narre avec brio cette tragédie qui vit au tournant du Moyen-Âge la seule croisade en terre chrétienne massacrer des dizaines de milliers d’êtres humain·e·s et secoua très durablement une grande partie de l’Occitanie et de l’Europe du Sud.

Bon, j’avoue avoir rédigé ces lignes en grande partie dans une aire d’autoroute, je n’en rédigerai pas plus. Je rentre donc vers le soleil avec ma chère et tendre Thérèse [+] et ses enfants. J’ai du pain sur la planche aujourd’hui. Alors je vous laisse comme à l’habitude avec une image que j’ai produite dans un temps quelque part au cœur de ma carrière de bidouilleur artistique. Celle-ci étant bien récente et même en cours de création dans le cadre d’un très prochain clip que je réalise en ce moment pour le compte d’un plus que très chouette auteur-compositeur dont je vous parlerai plus que très prochaienement. Sinon, tout ceci n’ayant rien à voir avec cela, samedi prochain 27 avril 2024, n’hésitez pas à vous rendre au Pestel [+] le génial cinéma de Die pour visionner « Revoir l’ambassade, Chili 1973 » [+] le formidable film documentaire de Benoît Keller [+] et Thomas Lalire [+] dont je vous avais déjà dit quelques mots il y a plus d’un an. Et surtout pour cette occasion vous pourrez échanger avec eux.
Voilà qui est dit et sur ce, je vous souhaite une belle semaine et vous donne rendez-vous dès lundi prochain… Addisiatz amigas e amics !

Image extraite d'un clip vidéo en animation dessiné et réalisé par le plasticien Philippe Pitet pour l'auteur-compositeur Jean-Pierre Macia - Morceau de musique "Ah oui !" - 2024
Dessin extrait d’un clip vidéo composé en animations (lowtech-hightech) – 2024

La suite la semaine prochaine pour une nouvelle « Chronique du lundi »…

PhP

Voir les autres chroniques du lundi

Tagué :,

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Qu’est-ce que ceci ?

Vous lisez actuellement 22.04.2024 – Chronique du lundi à Philippe Pitet.

Méta