03.05.2021 – Chronique du lundi
3 mai 2021 § 2 Commentaires
58 pour cent de rien, ça reste moins que rien !
Amies et amis internautes bienvenue sur ma 29e Chronique du lundi.
Et hop ! Vous avez vu comment je commence cette rubrique bille en tête et sans égard pour une quelconque politesse et sans salamalecs… Normal elle sera pour le coup très courte car c’est comme cela, aujourd’hui. C’est un lundi aussi dynamique que lapidaire. Ainsi en ai-je choisi la teneur : très rapide.
Et en parlant de teneur, j’espère que vous ne m’avez pas tenu rigueur pour la mince teneur de ma chronique du lundi précédent celui-ci. Le contenu était assez politiquement énervé et très peu artistique. Le tout étant court, presque sans queue ni tête.
Je ne vais ni tergiverser, ni vous la faire à l’envers. Je ne vais pas me voiler la face non plus, aujourd’hui encore : cette rubrique sera aussi courte et peu inspiré que celle de la semaine dernière. Bis repetita placent !
Là, patatras les filles et les gars, désolé, Je ne vais pas me rattraper aujourd’hui, même si je vous ai laissé sur votre faim la semaine dernière en ayant la velléité de me lancer à vous conter un tout petit peu l’expressionnisme qui couvait en moi pour le mettre dans la perspective des beaux moments de joie et de bonheur que l’humanité traverse dans notre époque formidable ici et maintenant.
En effet, je vous l’écrivais implicitement, en pas loin de trois décennies, au tout début du XXe siècle ce mouvement fut violemment voué aux gémonies et cloué au pilori par les forces de la conservation bourgeoise européenne, puis les régimes fascistes de son temps. Et sans vouloir atteindre fameux point moustachu des situations comparées, il s’est brillamment illustré comme un art de combat joyeux et désespéré. Ce qui fait tout de même un peu écho avec ce que nous sommes en train de vivre en ce moment.
Vous savez ce petit air du temps « ambiancé » par la peur permanente de l’autre. Une peur systémique entretenue dans nos médias en demande de sensationnel permanent pour vendre images et colonnes. Vous savez, cette propagande de l’effroi dont je vous ai entretenu il y a déjà des semaines dans une de ces chroniques du lundi, à travers l’évocation de l’excellent Média Crisis, livre du non moins excellent Peter Watkins [+]. Une propagande basée sur l’émotion et conçue comme une camisole sociale par les joyeux penseurs de notre bon bloc bourgeois. La fabrique des temps de cerveaux disponibles a fini par tellement bien fonctionner que l’on se retrouve avec une pseudo tribune de militaires divers et relayée par un journal d’extrême droite. Évidemment reprise en cœur par tout ce que compte notre beau pays de conservateurs, de conservatrices et de conserves en tous genres, Marine en tête nous aurions pu nous en douter, même les sondages se sont emballés, pour vous faire une idée en contre-point de ce courant nauséeux voici ce qu’en dit avec juste raison la revue Frustration [+].
Mais heureusement malgré le temps menaçant à Toulouse le 1er mai fut gai, joyeux et solidaire, avec nos camarades d’Art En Grève Occitanie [+] et donc ces fameux cinquante huit pour cent ne sont que vue de l’esprit dans un océan de vacuité..
Voilà, cette extrêmement courte chronique est terminée, la plus courte de cette série de 29 semaines consécutives, à part, peut-être la toute première d’octobre 2020.
Dès que la force pour écrire reviendra en moi, je vous narrerai enfin impressionnisme et constructivisme à travers la radicale simplification de tout détail graphique, par la réinterprétation de l’approche esthétiques, ou plutôt de la notion de beauté, par le contraste de la couleur et la déformation de la ligne, enfin tout ce que cette force de l’image a pu opérer de mes jeunes années jusqu’à la seconde présente.
Mais bon ce soir, vous m’excuserez, après avoir énormément donné de jus de mon cerveau à dessiner comme un damné ces derniers jour, j’ai juste envie de boire un bon vin avec ma chérie Thérèse [+] et puis me coucher !
Alors je vous dit à la semaine prochaine, où j’espère me présenter dans une meilleure forme.

La suite la semaine prochaine pour une nouvelle « Chronique du lundi »…
PhP
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Le vin était bon ???
Oui Marc, ce vin était un excellent rosé des Corbières (IGP Vin de Pays de la Vallée du Paradis) du Domaine des Frigoulières 😀 !