16.08.2021 – Chronique du lundi
16 août 2021 § 2 Commentaires
Quelques brûlures du temps
Il est 4h30 du matin dans la chaleur étouffante d’une nuit d’été à l’heure où j’écris ces premières lignes de ma Chronique du lundi 16 août 2021. La montagne ne distille plus sa fraîcheur depuis plusieurs jours. Le Terre brûle de partout au sens propre comme figuré. Bienvenue amies et amis internautes sur cette 44e chronique du lundi.
Une nouvelle très courte chronique d’été. Pas tant que les actualités du monde ou même de l’art ne soient mises en veilleuse estivale, mais c’est plutôt la prolixe de mon cerveau qui se met en mode dilettante afin d’éviter la surchauffe de mon « exaspérance ».
Dans cette chambre noire, où j’écris en attendant l’aube, le souffle court et nerveux du sommeil de ma chère et tendre Thérèse [+] illustre cette période dans laquelle la couleur rouge des braises et du sang qui coule devient inexorablement noire. La cloche de la cathédrale dicte un peu de poésie à travers le temps qui passe dans la moite nuit de cette belle petite cité plurimillénaire que les romains appelaient Dea Augusta Vocontiorum, autrement dit pour faire moins érudit : Die !
Oh bien sûr la semaine dernière j’écrivais que découragement était un mot banni de mon vocabulaire courant. C’est bien le cas je vous l’assure. Mais il y a des périodes compliquées et difficiles que l’ombre de certains rapports scientifiques noircît encore et toujours plus.
Les nouvelles du monde sont si tristes et difficiles à accepter, que je n’ai pas trop, ou plutôt pas du tout envie de m’étaler en écriture.
Quelques images suffiront. Et ces dessins d’une série lointaine de mon histoire d’artiste plasticien, intitulée « Cremadura » pourront tout aussi bien faire l’affaire de ce jour.
Triste lendemain où l’on sait le retour de l’obscurantisme absolu soutenu par la rapacité capitaliste s’abattre à nouveau au pied d’autres massifs montagneux et himalayens.
Je me laisse la journée pour les trier et publier dans cette présente chronique.
Puis j’irai me pencher sur mes laborieuses élucubrations plastiques, filmées et dessinées du moment, ou vaquer à des occupations plus terre à terre avant de revenir vers vous et de reprendre cet exercice éditorial.
Comme il était écrit ce matin, un saut de ligne et voilà qu’il est déjà l’heure de publier ce court texte tout en vous donnant rendez-vous la semaine prochaine pour une autre et (presque) dernière chronique courte de l’été dans l’attente de la rentrée du « retour de ma verve » en septembre…
Je vous souhaite sincèrement une belle semaine et vous dit à lundi prochain.

La suite la semaine prochaine pour une nouvelle « Chronique du lundi »…
PhP
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A Philippo Gratias ago Lectiuncula
Hauts les cœurs !
Bises à toi et Therese
Merci Hélène, j’aurais tendance à répondre « cum voluptate », mais je doute fort de cette tournure.
Des bises de nous