30.08.2021 – Chronique du lundi

30 août 2021 § Poster un commentaire

Un petit dernier avant la route…

Je n’aurais jamais imaginé que démarrer cette présente chronique, dernière des lundis estivaux de la haute saison, puisse être si difficile et surtout poussif.
Même cette introduction au son feutré des minutes qui précèdent l’aube m’est compliquée à écrire.
Pour tout vous dire, je suis tout sec…
Alors amies et amis internautes bienvenue en cette chronique du lundi 30 août 2021 avec toutes mes excuses au préalable et en préambule de ce texte empli d’une incroyable vacuité.

Ainsi nous nous retrouvons pour dernier petit tour d’une descente d’estive précédant une rentrée qui pointe son nez. Comme pour un dernier lundi d’été avant l’effervescence inéluctable de l’activité humaine qui reprend après de légères parenthèses.

Parenthèses très légère en effet, tellement l’actualité des lois fondamentales de la stupidité humaine fut dense et dans toute sa splendeur durant les dernières semaines.
Je parle de stupidité en vous citant le titre de cet excellent petit livre de Carlo M. Cipolla dont je vous avais déjà entretenu ici-même dans mes chroniques du lundi en décembre dernier car il donne un éclairage toujours plein de justesse quand il s’agit d’analyser certaines décisions des puissant·e·s de ce monde comme celles de la masse des gens dits ordinaires.

Donc oui l’été ne fut pas propice à un regain salutaire d’intelligence, la stupidité en action s’est étalée tout au long de ces chaudes (ou non !) semaines comme si le destin nous avait empégué dans une confiture tout aussi avariée que nauséeuse.
Vous l’aurez compris, il y avait tant de chose à dire, tant de choses à écrire, hélas ce jour de chronique sera dramatiquement succinct d’un point de vue éditorial. Je vais laisser sur la faim lectrices et lecteurs, voire auditrices et auditeurs si je me lançais dans l’enregistrement fort peu probable de ces maigres lignes avant minuit.

En fait, je n’ai pas trop envie d’imiter cette mauvaise confiture mondiale dont je vous parlais plus avant. Je n’ai aucune envie de m’étaler sur tous ces sujets qui ont égrené, dans la chaleur de l’été, l’actualité de la vie comme des arts.
J’attends le retour d’une certaine froideur pour être moins surchauffé au contact de ces « bad news » majoritairement désespérées.

Ceci dit je ne vous prends pas en traitre et vous le serine depuis le début de la belle saison, avec ces mêmes mots et en ces mêmes termes : sous le Soleil c’est farniente, pas plus de réflexions.
Je reviendrai dans mes digressions approximatives mais convaincues, à froid et en septembre ou en octobre. À moins que de meilleures denrées ne se mettent sous les dents aiguisées de mes réflexions, ce que j’appelle de tous mes vœux évidemment et qui arrivera à coup sûr. Ne vous disais-je pas, il y a deux ou trois chronique, l’optimisme dont j’étais doté ?

La semaine dernière j’avais activé la grossière ficelle de la revue de presse, de liens et de clics. Cette semaine, pour ma 46e chronique du lundi et pour finir ces vacances, je vire au plus que minimalisme. Vous en faite avec moi le constat…
L’été ne serait-il donc que sécheresse de l’esprit ? Là est la question. Comme aurait pu le dire un fameux duo comique en son temps : je n’ai pas d’autre explication !

Pour le coup, il ne me reste plus qu’à vous laisser tranquille.

Au niveau de cette ligne ou de ce moment de la présente chronique, il est déjà l’heure de l’apéro.
Et je vais partir de ce pas boire un petit verre qui s’annonce bien agréable en compagnie de ma chère et tendre Thérèse [+], afin de profiter d’un de ces splendides crépuscules de fin d’été aux couleurs majestueuses si particuliers et caractéristiques de cette Occitanie des bords de Garonne.

Je vous souhaite une très belle semaine de reprise (ou non !), vous dis à lundi prochain et vous laisse en compagnie d’un petit boulot graphique qui avait préfiguré puis accompagné un travail d’enquête performative exécuté il y a quelques années autour du processus d’écriture de « Que Viva Mexico! » [+], l’œuvre majeure et non achevée de Sergueï Eisenstein [+].
Comme quoi une œuvre non achevée peut bien devenir un chef d’œuvre, belle semaine à vous toutes et tous…

Dessin sur photographie "La Copa Rota" par Philippe Pitet - 2017
« La Copa Rota », Série de dessins sur papier photographique – 2017

P.S.
Comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même : ces dessins sur papier photographiques sont disponibles sur la boutique de ce site pour la modique somme de 25€…

La suite la semaine prochaine pour une nouvelle « Chronique du lundi »…

PhP

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