27.12.2021 – Chronique du lundi

27 décembre 2021 § Poster un commentaire

Quand c’est court, c’est court…

Voilà donc arrivé la dernière semaine de cette année 2021. Nous sommes lundi 27 décembre, il est autour 6 heures du matin à l’heure où je commence ce texte dont je sens déjà la désorganisation, la nonchalance, mais surtout la brièveté dues à la fameuse trêve dite des confiseurs… Je vous souhaite donc une nouvelle fois bienvenue dans une de mes chronique du lundi, dernière chronique de cette année 2021.

Exercice éditorial hebdomadaire dont je commence l’écriture au petit matin et au son de la pluie qui crépite sur le toit de cette maison de Die. Une maison que nous affectionnons tant Thérèse [+] et moi lors de nos pérégrinations drômoises. Cette demeure quasiment familiale que nous espérons pouvoir investir encore souvent, malgré la disparition il y a déjà de trop nombreuses semaines de cet être si cher qui nous y hébergeait.

Parler de maisons que l’on aime, c’est souvent dire comment se fabriquer un monde autour de soi, un sujet à écouter sur France Culture et ses chemins de la philosophie [+].
Ceci dit, il se pourrait bien que le bon choix et l’antidote à la fuite en avant et la folie du capital soit d’habiter sans posséder, à lire cette métaphore sur le magazine Reporterre [+].
Comme vous le voyez la chronique du jour sera une suite de renvois à travers des liens vers des articles, des émissions et autres informations glanées de-ci, de-là sur le Web. Je l’annonçais en début de chronique au petit matin : c’est un peu vacances et dilettante pour cette 62e chronique qui s’annonce peu verbeuse, voire quasi vide je vous en préviens et vous prie de m’en excuser à l’avance. D’ailleurs, avant toute choses et avant d’écrire d’autres lignes, il me semble que je vais faire une large pause pour déjeuner.

Me voilà de retour devant mon clavier pour m’apercevoir que tout à l’heure, écrire ce mot « antidote » a ramené dans mes pensées ce satané et actuel rebondissement épidémique. Alors que je m’étais promis de ne plus jamais parler de ce sujet après, vous devez vous en souvenir, m’être maintes fois énervé sur la façon de gérer cette crise. Crise dont on n’aurait jamais dû parler comme cet avatar « collapsologique » qu’il est devenu, remplaçant ainsi le précédent avatar de fin du monde qu’était le fameux terrorisme islamique. Terrorisme au long cours terrassé par une belle pandémie n’en finissant jamais pour le plus grand plaisir des éditorialistes de nos télévisions et de nos journaux du bloc bourgeois et de tous poils. Constatons ainsi qu’un bon petit virus est bien plus efficace que toutes ces caméras de surveillance et ces patrouilles de l’armée dans nos rues. Soldats en uniformes qui nous dépaysent tant et nous emportent vers les contrées de l’Amérique du Sud du bon vieux temps des juntes, à l’époque où elles étaient le fer de lance de l’idéologie du libéralisme.

Alors que dire maintenant après tant d’annonces foireuses et tout ce cumul d’idioties depuis deux ans ? Que penser de la 3e dose, puis de la 4e, de la 5e et suivantes ? Je n’en sais rien, j’essaye d’écouter les avis scientifiques [+], mais tellement d’avis divergents qui me dépassent et qui sont tellement loin de mes connaissances que je sais ne pouvoir jamais faire mon propre avis. Toutes ces doses alors que seuls les pays riches en profitent, laissant dans les pays qui ne peuvent pas se vacciner se développer des variants qui nous reviennent sans répit en boomerang.
Ou encore que penser de la vaccination des enfants ? Même si dernièrement j’ai pu en lire quelques arguments sur l’Huma [+].
Et puis cette crainte, souvent irraisonnée, cette peur des vaccins partagée par tant de personnes qui explique pour beaucoup l’impossible vaccination totale d’une population, à lire sur Futura science [+].
En attendant nous pouvons prendre du recul avec une bonne cartographie des différentes vagues en France, à voir encore sur l’Huma, c’est toujours bien pour la réflexion [+]
Surtout quand la nouvelle vague prend des airs de tsunami [+]
Dans tous les cas nous savons depuis le début que l’effort de santé n’est pas là où il faudrait et tout le monde sait que l’hôpital restera submergé par destruction systémique de moyens par idéologie libérale, comme l’expliquait la philosophe Barbara Stiegler il y a déjà un an et demie sur France 3 [+].

À la fin de cette journée, où je n’ai presque rien écrit, me consacrant à des exercices contemplatifs sous la pluie, vous aurez remarqué que je n’y ai posé que des questions et n’ai pas parlé d’art dans cette chronique, peut-être parce que là aussi j’ai envie de prendre du recul et quelque peu de vacances sur ces sujets. Enfin, là aussi quelques questions subsistent aujourd’hui dans mon cerveau : où en est-on sur la rémunération des artistes ? On pourra lire quelques infos sur le Quotidien de l’Art [+], en forme de réponse très succincte.

Je vous l’écrivais en début de cette chronique lapidaire, une certaine nonchalance due aux fêtes et surtout une faible appétence pour l’écriture aujourd’hui, m’oblige à clore ici cette dernière chronique de l’année. Mais qu’à cela ne tienne, le début de l’année suivante sera sûrement bien plus prolixe, tout du moins je l’espère.

Je vous laisse avec une image d’il y a déjà longtemps dessinée au pochoir pour cette expérience « Fassbinder – Work In Progress », une enquête performative menée il y a 5 ans pendant plus de 18 mois avec Julie Pichavant [+], dont je vous avais déjà parlé il y a un temps (suivre ce lien…), et qui n’a absolument rien à voir avec le reste de cette chronique.
Je vous souhaite une belle semaine et vous dis à lundi ainsi qu’à l’année prochaine. Joyeuses fin de fêtes les ami·e·s…

Fassbinder – Work In Progress

La suite la semaine prochaine pour une nouvelle « Chronique du lundi »…

PhP

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