03.10.2022 – Chronique du lundi
3 octobre 2022 § 1 commentaire
Avec tout, autant qu’en opposition… Ou vice et versa !
Ce matin le calme est étonnant, la ville dort paisiblement. Pas un bruit au dehors, pas un oiseau, pas une mobylette, pas un·e passant·e éméché·e qui termine sa nuit de patachon·ne en faisant profiter joyeusement le monde alentour de son ébriété. La semaine de « giboulées d’automne » qui vient de passer marque un changement dans nos réveils un peu plus tendres sous la couette. Nous voilà donc en octobre, bien entré·e·s dans le dernier trimestre de cette année 2022. À l’heure où je commence à rédiger cette Chronique du lundi il est 6h50 ce matin et nous sommes le 3 octobre 2022. Je vous souhaite la bienvenue sur les lignes et les mots de celle-ci.
Je ne sais pas pourquoi il me semble qu’aujourd’hui je vais renouer avec cette tradition d’écriture de mes chroniques, débutées souvent tôt le matin du lundi finies parfois tard le soir, et surtout assez décousues, voire approximatives. Des chroniques où la réflexion se développe le long des contraintes de la journée. Ce n’est pas plus mal de vous prévenir de ces aléas dès l’ouverture du bal.
En tout cas, il fait bien beau et clair ce matin à travers les ombres de la nuit automnale finissante dans cette Ville rose où je réside pour l’heure actuelle. Les deux jours passés furent enchanteurs de douceur après une semaine plongée dans le vent, la pluie et plombée de lourds nuages gris. Une pluie qui est enfin tombée en relative abondance. Soyons honnêtes, les frimas furent eux aussi bien relatifs, symptômes habituels d’un changement de saison dans notre Midi toulousain. Tous les repères du temps qui passe n’ont pas encore explosé, mais il reste cette intuition bizarre que ce n’est que malheureusement partie remise.
Bien égoïstement, dans les intempéries des jours et des nuits de la semaine dernière je me suis évidemment protégé derrière mes feutres, crayons, pinceaux, encre de Chine et autres gommes, dans mon atelier, au coin d’une table de cuisine, sur le bord d’un bureau, comme un forçat volontaire qui aurait du temps à rattraper. J’avoue ne pas m’être tant mouillé que ça, malgré l’eau de mes dessins.
Ce temps un peu maussade mais nécessaire pour renouveler un minimum nos réserves de cette eau qui nous manque tant, ne doit pas cacher la catastrophe climatique qui se joue sous nos yeux comme on peut le lire ici en lien [+].
Une catastrophe climatique appuyée par les délires dogmatiques de l’économie capitaliste globale basée sur un extractivisme [+] mortifère qui nous atteint en pleine figure.
Ainsi, l’hiver sera rude, alors que le concours Lépine des annonces stupides bat son plein quand il s’agit de faire des économies d’énergies comme le faisait remarquer un ami dernièrement. Qui d’un côté mettra un col roulé cet hiver, qui de l’autre déploie son étendoir et n’allume pas son sèche-linge, ou encore une heure en moins pour l’éclairage de la tour Eiffel. Autant d’imbécillités pitoyables qui nous cachent la forêt des problèmes réels liés à cette activité tellement énergivore [+] de l’espèce humaine, dopée à la compétition et aux profits autant consuméristes que « court-termistes ».
Une compétition économique délétère à l’exemple de cette société qui gère nombre de piscines en délégation de service public en France dont je vous ai déjà entretenu l’histoire il y a quelques semaines et qui ferme les équipements alors que ses cadres dirigeants volent en jets privés, comme nous le fait remarquer Frustration Magazine [+], tout cela finit par être foncièrement écœurant.
Alors il existe évidemment des solutions et voilà pourquoi je crois dans cette utopie de la décroissance à lire sur le média indépendant « Les Crises » en suivant ce lien [+]. Toujours dans cette logique décroissante, nous pouvons aussi nous poser cette question : « à quoi ressemblerait une société post-croissance ? »… Comme dans ce super entretien de Timothée Parrique [+] sur la chaine Youtube de Blast [+] ici en lien [+]. On y apprend entre-autres qu’innover c’est résoudre des problèmes pas en créer. Ou encore qu’il y a autant et même plus de personnes qui travaillent dans la communication et la publicité que de chercheurs dans le monde.
Le jour se lève déjà et je me remémore aussi cette dernière semaine à voir les stupidités qui se sont étalées sous mes yeux.
En effet, lundi dernier je vous avais parlé de voiles, d’Iran et de barbus. Tout au long des jours passés, j’ai vu au travers des commentaires ou des dessins divers et variés (autant qu’avariés !), l’instrumentalisation dont le mouvement des femmes iraniennes pour la liberté est l’objet dans nos contrées européennes.
La pire de ces auto caricatures est à mon sens ce dessin d’une incroyable stupidité montrant une députée verte bien connue pour ses courageuses positions en faveur de l’égalité homme/femme, déclarant vouloir s’attaquer à une féministe bourgeoise « bon chic, bon genre » plutôt que de porter secours ces femmes iraniennes ôtant leurs voiles et qui la supplient de les aider alors qu’elles subissent les coups de ces fameux barbus. Une caricature que je trouve vraiment glauque, dessinée évidemment par ce dessinateur de presse bien aimé des bourgeois·es de droite comme de gauche et dont le nom en changeant sa lettre initiale et sa dernière consonne recadre celui-ci à sa juste valeur de « glandu ».
Pour moi ce dessin est un concentré de toute la désinformation et la manipulation visant à discréditer les vrais combats progressistes ici, comme ailleurs.
Un dessin de presse qui a évidemment été partagé en masse par une multitude d’imbéciles heureuses autant qu’heureux, d’idiots et d’idiotes utiles sur tous les médias sociaux, voilà une bien triste instrumentalisation de l’actualité. Par-contre la couverture de cet événement sanglant [+] d’une juste révolte se déroulant sous nos yeux dans une théocratie se fait chez nous sur le bout des lèvres médiatiques, cherchez l’erreur !
Nous voyons bien que cette instrumentalisation n’a qu’un seul objet à la fin des fins, consciemment pour les un·e·s, malheureusement inconsciemment pour les autres : diaboliser tout ce qui a à voir avec des physiques basanés dans nos pays occidentaux. Combien de fois faudra-t-il répéter que ce qui se passe en Iran n’a rien à voir avec nos débats politiques et sociaux dans nos contrées européennes ?
Les femmes iraniennes se battent pour leurs droits et leur dignité dans un pays qui n’est pas le parangon de la liberté individuelle et qui ne l’a d’ailleurs jamais été malgré ces vieilles photos circulant sur les médias sociaux et qui voudraient nous démontrer un paradis perdu, car la dictature d’avant celle des mollahs ne valait pas mieux. N’oublions pas que tout ceci est la conséquence directe depuis près de huit décennies de l’impérialisme occidental. Un impérialisme organisé en notre nom d’électrices et d’électeurs dit·e·s libres dans nos démocraties capitalistes bien à l’Ouest.
Enfin bref, la courageuse révolution de ces femmes en Iran n’a rien à voir avec le débat qui a lieu ici en Europe à propos des signes extérieurs religieux ou du féminisme à la mode patriarcale [+] bon chic bon genre. Et puis en gros le véritable fond de ma pensée est simple, elle se résume comme suit, où que l’on se trouve dans le monde… Si une femme ne veut pas porter le voile, foutez lui la paix. Si une femme veut porter le voile, foutez lui la paix. Si une femme veut porter une minijupe, foutez lui la paix. Si une femme ne souhaite pas montrer son corps, foutez lui la paix… Tout cela décliné à l’infini, cela me paraît tout de même limpide !
Mais dans tous les cas, ce dont je me réjouis c’est bien la panique des théocrates générée par cette révolution des femmes dans un Iran dont le gouvernement est à deux doigts de s’écrouler. Voilà enfin une bonne nouvelle dans le monde de l’information globalisée.
Il était temps que j’aille prendre un frugal petit déjeuner pour entamer cette semaine d’un bon et léger pied. Il est déjà 9h passé.
Et donc quelques infos plus loin dans mes oreilles et une élection sud-américaine en cours, un processus sérendipien dans mes pensées fait remonter vers le lobe frontal de mon cerveau diverses considérations, que je vais m’efforcer de vous livrer au mieux…
Après les épisodes électoraux du Nord et du Sud de l’Europe, on se dit, malgré une apparence trompeuse, que l’Italie [+] ou la Suède [+] n’ont pas tellement plus sombré que la France dans le côté obscur de l’histoire. Comme partout et ici, le débat sécuritaire sur notre continent s’invite dans de tristes prophétie auto-réalisatrices. Et les médias dits mainstream, qui n’ont que la seule ambition d’empêcher à tout prix la fin raisonnable de l’économie de marché délétère, mènent la danse à travers de faux débats. Tétanisée par la chute d’un mur il y a déjà plus de 30 ans la gauche de progrès s’est fait cannibaliser par cette fausse gauche néolibérale qui a gouvernée sans s’opposer à l’écrasement des plus faibles, en reprenant fallacieusement le nom de social-démocratie. Il faudra bien que cette fiction finisse par disparaitre du paysage pour redonner sa place au socialisme et au communisme, ceux de la base et des origines, pas ceux des dictatures d’un prolétariat totalitaires, et surtout redonner la voix aux solutions de l’anarchie et de l’autogestion. Mais mon analyse n’est pas forcément, pertinente, elle est incomplète à coup sûr. Par-contre je vous laisse avec celle de Frustration Magazine sous la Plume de Rob Grams, ici en lien [+], qui nous fournit une synthèse et une analyse de cette situation politique européenne bien plus sérieuse et bien moins approximative.
Entre deux tasses de délicieux café en provenance directe de Colombie, parler de totalitarisme mis en perspectives de quelques notes éparses dans mon PAD partagé, me font inévitablement constater cette répression rampante en Russie, comme l’explique « Révolution Permanente » en lien [+]. Une répression féroce à l’encontre d’une population qui commence à douter du bien-fondé de l’aventure ukrainienne et de la guerre qui cache de moins en moins son nom.
Ainsi pour noyer le poison et à la marge, les incidents diplomatiques s’enchaînent alors que pendant ce temps là en mer Baltique le gaz s’échappe [+] et que l’on se perd en conjectures [+] dans une escalade qui pue autant que ce gaz qui s’échappe.
Tandis que les ouvriers charpentiers s’activent sérieusement dans le chantier de l’immeuble mitoyen au notre, je me dis aussi que bien heureusement à travers ce monde de fous, de folles et de débiles, la résistance s’active à l’image de ce Collectif Ibiza, dont on voit une belle action ici en lien [+], un collectif d’agit pro [+] que je trouve aussi drôle qu’efficace et qui a fini par mettre en PLS et en rogne le patron des shérifs de France. C’est parfait !
Toujours en reprenant mes notes des jours passés, je ne sais trop comment rendre hommage à un sociologue qui vient de décéder [+] il y a peu. Si ce n’est à dire que Michel Pinçon fut essentiel dans une certaine prise de conscience à travers des travaux qui nous ont tellement instruits sur le monde de la richesse capitaliste. Évidemment sa compagne et acolyte Monique Pinçon Charlot [+], avec qui il partageait de nombreux travaux, est loin d’avoir pris sa retraite et continue ce formidable et essentiel travail d’éclairage.
À propos des retraites… Ce qui n’a rien à voir avec ce que je viens de vous dire (ou non !), mais je vous conseille de visionner ce très bon argumentaire de Clément Viktorovitch en suivant ce lien [+], il est clair que cette réforme des retraite est bien inscrite dans cette volonté de privilégier les plus forts au détriment des plus faibles, l’antithèse même de toute humanité. Jusqu’où iront-ils ? La mobilisation nous le dira !
Une dernière tasse de café pour moi et une petite info qui me vient à l’idée de vous en entretenir rapidement est que le fameux média d’information indépendant et de combat « Nantes Révoltée » devient « Contre-Attaque » [+]. On se souviendra que ce média d’information au couleur de la gauche radicale, comme le bloc bourgeois aime bien nommer avec dédain tout ce qui ne rentre pas dans leur pensée totalitaire, fut un temps attaqué par notre grand chef des shérifs de France. Bien heureusement en vain.
Et puis en marge de ce sujet et en parlant de cette ville de Nantes devenue la bête noire de la France poujadiste qui a peur, on peut observer l’incroyable imbécilité des classements repris sans modération pour une bien stupide instrumentalisation ainsi que l’on peut le voir en suivant ce lien [+]. Rien n’est neutre dans l’information spectacle et la propagande bat son plein sans scrupule et sans honte.
Il est pas loin de 10h, je vous laisse un temps et surtout, je me laisse quelques temps dans la rédaction de cet exercice éditorial du jour. Je n’ai plus de café, alors que j’ai toujours préféré le thé. Allez comprendre tous ces aléas de la vie.
En cette fin de matinée, me voilà de retour pour un temps d’écriture dans cette chronique, après m’être étalé pendant une paire d’heures entre dessins et surtout administration diverses de mon activité d’artiste. Pour tout vous dire et après réflexion, parler politique publique et internationale au réveil n’est pas réellement ma tasse de thé, mais c’est sûrement ma façon de vous exprimer mon attachement au monde des humain·e·s et une manière de vous signifier que je ne m’extrais pas de la vie de la cité, tout « artiste » que je suis (ou non !).
Et pour le coup je reviens aux sujets artistiques et culturels qui m’importent bien plus, sachant qu’évidemment toute action artistique peut entrer dans un champs non restrictif de la politique , ou tout du moins dans un engagement.
Aujourd’hui je vais enfoncer nombre de portes ouvertes en faisant remarquer publiquement dans une réflexion facile que les artistes plasticien·ne·s se devraient toujours de réfléchir à leurs pratiques et à l’impact qu’elles génèrent dans les écosystèmes où elles se situent.
Juste avant cette réflexion je vous parlais d’un fameux média alternatif et engagé qui œuvre depuis le territoire nantais, puis d’un classement imbécile de cette fameuse ville entre Loire et Atlantique. Du coup tout cela me fait penser à cette affaire tout autant nantaise qu’est le non moins fameux « Arbre au héron » [+] dont la présentation ressemble plus à un business plan qu’une intention artistique. Une affaire qui touche un peu aussi nos bords de Garonne, vu que ce projet est un projet de la Machine [+].
J’ai bien envie de dire que nous sommes en présence ici de ce manque de réflexion de la part d’une compagnie d’artistes et de créateurs, au demeurant fort sympathiques, qui vivent de leur créations monumentales. Parfois j’ai aussi envie de dire à tout ce petit monde que les années ’80 du XXe siècle sont bien terminées, que Bernard Tapie est bien mort et que ce n’était pas un artiste !
Sans donner un quelconque avis sur le fond artistique de ce projet, l’œuvre que la Machine devait mettre en construction s’est trouvée être du mauvais côté de la frontière des projets inutiles [+]. Voilà un très difficile et complexe placement de l’art monumental dans un monde qui agonise.
C’est aussi et surtout exemplaire du fait que nous ne pouvons plus imaginer un travail de création formelle en milieu ouvert [+] dans l’égo artistique sans nous soucier de ce que cela dit aux autres et surtout aux populations que cela peut affecter.
C’est un peu ce que nous disions entre plusieurs artistes dans une chouette soirée où nous fêtions sur les bords de notre douce Méditerranée dans la joie et la bonne humeur un chouette anniversaire décennal de ce cher Gaël Bonnefon [+], un artiste dont je trouve le travail réellement remarquable et dont je vous parlerai sûrement bientôt avec tous les détails idoines dus à mon admiration et à ma sympathie.
Plusieurs fois ces dernières années, plusieurs événements dits « artistiques » ont eu lieu dans le très populaire Faubourg Bonnefoy [+] de Toulouse, ces manifestations se sont déployées sur les ruines fumantes d’habitats ouvriers. Il s’avère que beaucoup d’artistes et de structures artistiques sont installé·e·s dans ce quartier de la capitale occitane, justement pour des raisons pécuniaires, de coûts de loyers bas et d’espaces suffisants à la pratique de leur art. Je peux en témoigner vu que l’Atelier TA [+], et donc mon espace de travail, sont installés dans la partie basse de ce quartier depuis des années. Il s’avère que ces manifestations organisées sans un minimum de concertation avec habitant·e·s et même sans les acteurs artistiques au quotidien de ce quartier ont fini par créer un rejet de la part de la population. Mais pire encore, les artistes que nous sommes et les structures qui les portent se sont retrouvés assimilés à ces opérations hors-sol.
Nous combattons sans cesse ces pratiques d’une autre époque. L’artiste est un·e travailleu·r·se comme les autres, il ne peut s’extraire du monde dans lequel il vit. Le reste est du folklore ou de la manipulation politique.
Il est à présent l’heure de déjeuner, je vais vous laisser, je reprendrai le cours de ma chronique du jour quand je n’aurai plus la bouche pleine, promis.
Quelques heures ont passé pour moi dans la douceur de cette après-midi du 3 octobre 2022, je ne pense pas aller plus loin dans ma narration de ce lundi, sauf à vous parler d’une chouette expérience de travail et à vous annoncer quelques événements non négligeable dans notre petit « Landerneau artistique ».
En effet voilà plusieurs Chroniques du lundi dans lesquelles je mentionne mon travail collaboratif avec l’artiste plasticienne Grecia Quintero Salazar [+]. Cette collaboration s’est concrétisée ces derniers jours par la venue de Grecia dans mon atelier à TA dans le cadre de son labeur en cours : « Territorios Portables – Obra en construcción », un travail qui s’inscrit dans le « Programme National Colombien de stimulation artistique – Bourse pour la circulation internationale ». Nous avons échangé pour quelques heures un travail sensible commun autour des migrations et des zones frontalières. Ce travail a été filmé et documenté par la réalisatrice Gracia Quintero Salazar [+] qui est, comme vous pouvez le comprendre, la sœur de Gracia. Après Barcelone, dans leur périple européen elles ont donc fait escale à Toulouse avant de s’envoler vers Munich, où travaille et vit Gracia. J’attends avec impatience la production du « timelapse » de ce labeur conjoint reflétant une représentation cartographiée de l’article 13 de la Déclaration Universelle des droits humains [+]. Cette expérience se prolongera à coup sûr rapidement en Colombie même.
Sinon afin d’être libre à temps pour un apéro bien mérité avec ma chère et adorable Thérèse [+] et pour clore cette 103e Chronique du lundi, il me faut vous annoncer quelques expositions ou autres informations à propos des arts visuels et plastiques contemporains.
Tout d’abord, voilà longtemps que je consulte régulièrement cet excellent et super site de critique d’art [+] entretenu de main de maitre par un certain Léon Mychkine [+], critique d’art, membre de l’AICA, Docteur en Philosophie, chercheur indépendant, que l’on sait être un pseudonyme. Mais qu’importe, je n’étais pas passé à côté de ce site que je suis depuis longtemps, mais en voyant une image provocante de Balthus [+] partagée et repartagée en masse sur un média social dominant du Web, image venant de ce site sans trop d’explications, il me fallait bien vous en donner le lien. Voilà chose faite en cette après-midi ensoleillée.
Et puis sans transition et en ce qui concerne les expositions à Toulouse n’hésitez pas à vous rendre mercredi prochain, 5 octobre 2022 dès 18h30, au Centre Culturel Bellegarde [+] pour aller à la rencontre du travail de notre très cher David Brunner [+], pour son live vidéo et musical « Quantum Paradise, un Voyage à Temps plein… » [+].
Toujours à Toulouse, l’excellent ami Rolino Gaspari [+] montrera son superbe autant que décalé et labeur actuel à l’humour inégalable. Rolino exposera à la galerie de la librairie Études Mirail [+] de l’Université Toulouse Jean-Jaurès [+], du 3 octobre au 9 décembre 2022. Le vernissage de l’exposition aura lieu jeudi prochain 6 octobre 2022.
Ce même soir du 6 octobre 2022 si vous êtes à Toulouse, vous pouvez tout aussi bien aller au vernissage de l’exposition rétrospective « Niki de Saint Phalle – Les années 1980 et 1990 : l’art en liberté » [+], au Musée des Abattoirs [+] de Toulouse. Ceci dit vous aurez le temps de voir cette exposition qui durera jusqu’au 5 mars 2023.
Ensuite, je tenais absolument à vous annoncer cette exposition « Entre Temps » [+], des dessins et des peintures récentes de Philippe Lamy [+]. Si vous ne le connaissez pas Philippe Lamy est un artiste complet et incontournable dont il vous faut absolument découvrir le labeur. Une œuvre qui nous entraine imperceptiblement sous la surface du visible dans des interstices sensibles de formes et de couleurs. L’exposition sera visible du 8 octobre au 10 décembre 2022 à l’Atelier Galerie des Bains Douches [+] de Saverdun en Ariège, son vernissage se tiendra samedi prochain 8 octobre à 18h30.
Ce même soir du vendredi 7 octobre 2022, dans ces contrées proches des contreforts Pyrénéens, vous pouvez aussi vous rendre à La Chapelle Saint Jacques [+] de St Gaudens pour le vernissage de l’exposition « calcomanías » [+] d’Andrés Baron [+] un autre artiste colombien (décidément !), mais qui vit et travaille actuellement à Paris, nul n’est parfait évidemment… Une soirée de vernissage parsemée de performance et de projections, car elle fait partie du programme de la 3e édition du « Let Us Reflect Film Festival » [+] qui se déroule du 4 au 9 octobre à Saint-Gaudens, Toulouse et Aurignac.
Comme il vient d’être question de cinématographie, je vais aussi profiter de ces technologies de la communication qui ont tout de même du bon quant à la diffusion des œuvres de l’esprit, pour vous annoncer que vous pouvez vous procurer ou offrir en mode vidéo sur demande l’excellent et génial court-métrage du nom moins excellent et génial tout autant qu’ami FJ Ossang [+] en suivant ce lien [+] vers le site de la Cinémathèque des réalisateurs, la Cinetek.com.
Je vous entretien de l’actualité de ce génial auteur qu’est Ossang [+] depuis cet été, je vous en reparlerai bien vite, bien mieux et bien plus !
Sur ces considérations artistiques plastiques, visuelles et cinématographiques je vous laisse donc pour finir tranquillement mon lundi. Je vous quitte sur une nouvelle image d’« Aiga – la cartographie sensible de l’eau (the sensitive mapping of water) », ce travail que je mène depuis des années et dont je vais encore vous repaitre une nouvelle fois. Normal je passe mon temps au bord de l’eau… Je vous dit adishatz et vous donne rendez-vous la semaine prochaine…

La suite la semaine prochaine pour une nouvelle « Chronique du lundi »…
PhP
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Merci pour tous ces liens et spécialement pour celui concernant l’entretien avec Timothée Parrique