10.10.2022 – Chronique du lundi
10 octobre 2022 § Poster un commentaire
Plan benlèu…
Un nouveau lundi pointe le bout de son nez dans le clair obscur de cette aube encore incertaine à cette heure toute baignée par la lumière d’une magnifique lune pleine. Le réveil est hésitant ce matin. Il est tôt. La pénombre envahit encore notre chambre. Je me tourne vers la blonde chevelure de Thérèse [+] qui dort. De fins firmaments dorés parsèment l’oreiller de cette inégalable odeur impossible à définir à travers ces mots en français. Je ressens comme un zeste de paille fraîche en automne venir m’envelopper de bonheur. Il y a cette infinie tendresse, cette infinie délicatesse. Il y a cet amour tous les jours renouvelé quand je respire cette joie. Je sais les sourires qui s’annoncent, quand j’imagine déjà l’intelligence que nous produirons encore et encore le jour qui vient. Octobre est bien avancé dans cette arrière saison qui nous berce de ses douceurs avant de nous livrer aux frimas des jours les plus courts de l’année.
En attendant cet inéluctable éternel recommencement des saisons, malgré l’incontestable réchauffement climatique, c’est maintenant autant qu’exactement à 6h35 dans mon continuum espace-temps personnel que je vous souhaite une très chaleureuse bienvenue en début de cette chronique du lundi 10 octobre 2022.
La semaine dernière 3 octobre, jour de fête et de réunification Outre-Rhin, ce « Tag der Deutschen Einheit » [+], j’ai été devancé par une actualité dont j’ai pris connaissance alors que je publiais déjà ma précédente chronique. Cela m’a fait penser à une anecdote lointaine et bien banale. Pour tout vous dire, la remarque que me fit une collègue allemande avec qui je bossais dans une vie antérieure à la jonction des siècles, mais que je connaissais peu. Je m’étais présenté devant elle assez en avance à une réunion. Énervée de ma prompte venue dans cette salle où elle s’affairait à peaufiner une présentation style « Powerpoint » elle me dit quelque chose comme un proverbe bien germanique : « – Vor der Zeit ist nicht die Zeit, nach der Stunde ist nicht die Stunde! ». Ce à quoi je lui ai répondu du tac au tac cette citation bien latine : « – Carpe diem quam minimum credula postero ! ». Pour le coup nous avions beaucoup ri de cet échange. Je me souviens que malgré l’hiver rhénan il faisait un soleil éclatant. Nous sommes allés boire une boisson assez chaude pour nous réchauffer les doigts avant la réunion. Nous sommes devenus de bons amis.
Ainsi vont les aléas de la vie, la rigueur n’est pas toujours au rendez-vous, les failles du temps s’immiscent parfois comme des interstices aléatoires qui nous font rebondir d’un moment donné à un autre plus lointain et bien mieux à propos. Et donc au moment où j’écrivais mon exercice éditorial de lundi dernier, nous apprenions coup sur coup la mise en examen [+] du secrétaire général de l’Élysée et le renvoi devant la Cour de Justice de la République [+] de notre garde des sceaux actuel… Franchement, si ça ce n’est pas un carton plein, je ne m’y connais pas !
On ne pourra pas dire que ce n’était prévu d’avance lors de nos dernières élections. Nous avions déjà cinq ans d’expérience en la matière il me semble. Ce gouvernement français et le macronisme qui le supporte comportent structurellement en eux les germes de cette déliquescence, voire de cette délinquance elle même. C’est toujours le problème des mouvements politiques qui n’ont de conviction que celle du profit individuel, comme toujours à droite et à son extrême, soyons honnêtes.
Pendant ce temps là, en plein cinquième anniversaire du fameux mouvement « hashtag me too » [+], une bonne partie de la presse du grand public se déchaîne, jusqu’au plus abject sexisme avec toutes les pointes de racisme ordinaire sur des député·e·s de la gauche radicale et écologiste dès qu’une position réellement féministe qui ne serait pas issu d’un féminisme bon chic bon genre, émerge. Ou encore quand des discours sincèrement mondialistes tout comme ceux profondément populaires, voient le jour.
Dans un grand amalgame de confusions nous voilà face à un retour de flamme et surtout face à la révolte des cloportes [+]. C’est bien la réaction masculiniste qui emporte le haut du pavé. Évidemment la quintessence de la stupidité du pays s’y est mise, de la fachosphère comme on dit, jusqu’au petit monde de l’éditocratie à la solde du bloc bourgeois, tout le monde sur le pont vent debout !
Y compris là où on aurait pu, un temps, imaginer autre chose. Je constate bien amer que cette presse qui manie l’humour en France, ces « titres de l’irrévérence » pourtant prestigieux qui vont de ce pauvre « Canard enchaîné » jusqu’à ce triste « Charlie hebdo » déjà perdu depuis longtemps, une presse qui paraissait être progressiste et bien ancrée (encrée !) « à gauche » sur l’échiquier des idées politiques, « droitise » allègrement ses positions jours après jours depuis des mois et des années. Une presse dont on a l’impression qu’elle ne remet jamais en question ses antiennes, et qui s’enfonce dans un monde perdu. Mais après tout, en prenant du recul, c’est une presse qui a souvent servi de support aux règlements de comptes [+] entres éléments de la bourgeoisie, et qui n’a jamais été tellement populaire [+]. C’est bien dommage quand on constate les effets néfastes qu’elle génère encore, car elle reste toujours relayée et amplifiée par des hommes et femmes qui croient se maintenir dans la marche de progrès des droits humains en faisant le jeux de leurs adversaires. Ou encore celles et ceux comme je vois sans arrêt intervenir sur les médias sociaux pensant pouvoir incarner un discours de gauche alors qu’ils sont bien à droite. Voilà qui est bien triste pour toute cette engeance, à l’image de notre belle « gauche cassoulet » [+] locale. Je préfère en rire qu’en pleurer.
Bon d’accord je sais, j’y vais fort et je fais moi aussi, ici et ainsi, quelques furieux autant que fumeux amalgames en vous narrant tout cela. Les choses, nous le savons vous et moi ne sont pas si simples. Mais voilà j’ai surtout l’impression que face à ce fameux sens de l’histoire ce petit monde de la réaction tous azimuts n’est qu’un mauvais résidu du passé, sauf qu’il nous fait encore aujourd’hui bien plus que des misères. La preuve avec cette polémique imbécile autour de l’expression « Mange tes morts » lancée, fort bien à propos à mon avis, par une fameuse députée [+] de la gauche de combat et de couleur de peau noire. Je tiens à préciser toutes ces qualités, car il est clair que l’expression aurait été lancée par un homme blanc d’extrême-droite pour parler d’une « racaille de banlieue », tout ce petit monde de la « bien-pensance » aurait applaudi. En attendant sachons d’où vient cette expression [+] qui parle de mort et de nourriture et comment elle fut le titre d’un film [+] français presque récent, de Jean-Charles Hue [+].
Nous allons laisser tous ces crétins et toutes ces crétines de la « rédaction à réactions » à leur stupidité congénitale. Vous aurez remarqué dans mes chroniques que je ne suis pas vraiment fan de ces médias de masse qui nous informent, dans leur jus consanguin qu’ils soient écrits, parlés, imagés ou interactifs. J’avoue lire, écouter ou voir des médias que l’on dit indépendants. Je les trouve bien plus honnêtes loin de la promiscuité des intérêts du pouvoir, loin aussi du microcosme parisien centralisateur tout comme ceux des presses régionales lèches-culs. À part l’Huma [+] évidemment qui me reste tout de même en référence et qui d’ailleurs nous informe de cette fatigue informationnelle devenue un enjeux de santé publique, à lire ici en lien [+].
De l’actualité récente ou passée, je n’ai pas grand chose à retenir ce matin et dans cette chronique du jour. Si ce n’est de voir que la mobilisation populaire ne faiblit pas en Iran encore contre un régime qui tue ses ressortissant·e·s en toute impunité [+].
Et puis il y a cette guerre à l’Est qui n’en finit pas dans un conflit où des capitalismes antagonistes sur fond d’énergies fossiles s’écharpent [+] sur le dos des peuples, comme aurait peut-être dit Jaurès. Et sur le front la tendance reste à la concentration d’huile sur le feu [+] d’un côté, comme de l’autre, plutôt qu’à la concertation. Fort heureusement le dictateur russe paraît de moins en moins solide dans ses bottes [+]. Sauf que face à la perte d’un pont à moitié détruit [+], il envoie des bombes [+] sur des objectifs civils en Ukraine. Cela me fait penser à Churchill qui fit bombarder des objectifs civils en Allemagne par la RAF afin de desserrer la pression militaire que le IIIe Reich et sa Luftwaffe faisait peser sur les capacités industrielles du Royaume-Uni. Hitler tomba dans le panneau et s’épuisa à bombarder Londres ainsi que les grandes villes britanniques à sa portée. Malgré les milliers de malheureuses et de malheureux grand-bretons dont la vie fut détruite, la IIe guerre mondiale connu ainsi un tournant décisif.
À travers ces fureurs du monde, il y a tout de même ces informations proches de nous qui restent sous le tapis et inaudibles, même pas traitée comme à l’habitude sous un angle négatif par la presse du bloc bourgeois de peur qu’elles ne fassent taches d’huile dans une rentrée sociale tendue. Jusqu’au moment où cela fini par trop impacter la vie quotidienne [+] de notre société. La presse, à part celle qui reste indépendante du pouvoir politique et financier, n’a jusqu’alors que peu rendu compte de cette tendance aux déploiement de forts mouvements de grèves en France [+] et particulièrement chez le géant Total. Aujourd’hui, l’approvisionnement en carburant pour les véhicules devenant problématique fait ressortir au grand jour ces combats pour les droits des travailleuses et des travailleurs. Un combat populaire qui se déploie en Europe depuis plus de trois mois [+] et se relance régulièrement [+]. Je note qu’à Toulouse ce mouvement de grèves prend et c’est tant mieux [+].
Et puis, dans l’information de ces dernières heures, il y a cette tristesse d’apprendre la mort du sociologue et philosophe Bruno Latour [+] qui fut un brillant penseur de l’écologie ces dernières décennies. Je n’étais pas toujours d’accord avec ses arguments, même si l’ensemble de son discours est remarquable. Le bulldozer de la pensée réactionnaire et capitaliste dominante est tellement puissant qu’à chaque voix qui s’éteint face à lui nous craignons le pire.
Je vais arrêter là de m’insurger. Il me semble que mainte fois j’ai déjà pointé de mes mots dans quelques unes de mes nombreuses chroniques du lundi l’inefficacité de l’indignation.
Fort heureusement dans cette narration du jour, à propos de ce temps qui passe sous mes yeux, mes oreilles et même mon nez, autant que les vôtres, il me serait difficile de passer à côté du prix Nobel de littérature qui vient d’être attribué à Annie Ernaux [+]. C’est une nouvelle qui me réjouit au plus haut point. Comment ne pas être heureux de savoir cette auteure que je trouve formidable avoir reçu une si belle récompense. Je me souviens de ma lecture de son roman « Les armoires vides » [+]. C’était à un moment de jeunesse où je me trouvais face à une de ces péripéties de la vie dans laquelle on se trouve percuté par la tragédie qui se joue chez une femme confrontée à l’avortement. Une situation que ma position masculine, même impliquée, ne me permettait pas de prendre la réelle mesure du drame qui se produisait alors. J’étais jeune, ma compagne d’alors aussi, j’ai assumé sans trop savoir le pourquoi du comment, une amie m’a mis ce livre dans les mains. J’avoue que ma perception de la situation a alors changé. Cette lecture a fait évoluer mon raisonnement quand il s’est agi de mes implications sociales bien mieux que d’autres. Et puis aussi comment ne pas se réjouir de savoir que cette écrivaine avait rejoint, avant les dernières élections en France, un certain parlement de l’Union Populaire [+]. J’imagine avec délectation le pouvoir de droite et d’extrême droite actuel en PLS [+]. C’est chouette d’écrire cela sous un beau soleil d’automne dans la bise chaude qui tourbillonne doucement faisant valser les feuilles du figuier de la cour, tout en écoutant la voix d’Annie Ernaux sur un replay radio [+].
Je ne sais pas pourquoi, toujours l’effet de cette réflexion sérendipienne qui dirige l’activité du lobe frontal de mon cerveau, parler d’Annie Ernaux et écouter son écriture si contemporaine face au doux décors que me donne à voir la large fenêtre au dessus de mon bureau, m’amènent vers une évocation de « La Ruche » [+], une cité d’artistes en plein cœur de Paris, passage de Dantzig dans le 15e, créée il y a plus d’un siècle. Alors je sais bien son financement en partie assuré par des fonds venant de fondations comme celles de Total, ce n’est pas très propre en effet. Malgré tout, cette utopie artistique est devenue une réalité [+] qui perdure à long terme. Cela à tendance à me réconcilier avec le monde qui m’entoure.
Il est à présent près de 14h30 ce lundi 10 octobre 2022, je traine sur cette chronique du jour que je vais bien être obligé de terminer bientôt au moins avant la fin de l’après-midi ou durant le début de soirée. Pour tout vous dire, je traine parce qu’Étienne Lescure [+], un artiste dont j’apprécie énormément le labeur foisonnant et dont je vous ai déjà parlé dans ces chroniques il y a plusieurs mois, m’avait demandé de m’exprimer sur son travail afin de compléter un dossier artistique. J’adore cet exercice qui consiste à parlers des autres. Cela me fait réfléchir différemment et aborder l’écriture à partir de points d’entrées bien moins convenus. Et pour le coup je traine sur les interrogations qu’explorent l’art contemporain. Je me dis que ces questions posées restent souvent des outils bien pertinents pour nous alerter de la puissance des images dans la fabrique des opinions. Le photographe norvégien Jonas Bendiksen [+], nous le montre dans une expérience concrète à partir de cette histoire de fakenews et de puissance de l’image [+]. Une expérience menée par ce photographe de renom qui en dit long sur les pratiques de la presse actuelle. Cela dit, la course au scoop n’est pas récente [+]. Les scandales liés à la manipulation des images accompagnent l’histoire moderne depuis son avènement.
En parlant d’images, d’images photographiques et pour rester sur le sujet, il me vient aussi à l’esprit quelques informations bien plus toulousaines. Tout d’abord avec les ateliers de pratique photographique [+] et de construction de travail photographique [+] qu’anime l’association Déclic [+]. Un collectif composé de quatre super photographes dont je vous ai déjà parlé pour certain·e·s comme Gaël Bonnefon [+], mais aussi Anne Desplantez [+], Lilie Pinot [+] et Arno Brignon [+]. Quatre photographes, quatre façons cohérentes mais singulières d’aborder l’image qui se sont regroupé dans ce collectif dont l’objectif prioritaire est l’éducation à l’image à travers des médiations et des ateliers. Je vous parle de cela, ce n’est pas de la promotion de potes, c’est tout simplement que j’aime beaucoup leurs travaux individuels et que nous étions au cœur de cette interrogation.
Dans cette capitale occitane aux briques rouges et aux couchers de soleil flamboyants, comme je vous l’avais annoncé dans ma dernière chronique, jeudi dernier eu lieu l’ouverture de la grande exposition rétrospective autour de l’œuvre formidable de Niki de Saint Phalle [+] au Musée des Abattoirs [+] qui se tient jusqu’au 5 mars prochain. J’ai visité l’exposition dans le brouhaha d’une foule compacte de curieuses et de curieux. Elle est effectivement impressionnante. Mais avant de me lancer dans sa description à coup presque sûr dithyrambique, je préfère revenir me confronter dans le calme au labeur de cette artiste qui fut dans ma tendre jeunesse une des figures tutélaires de ma folle appétence pour l’art, au même titre que Louise Bourgeois [+] ou Jean Dubuffet [+]. Il vous suffit de remonter quelques mois en amont du flux de mes chroniques pour en prendre connaissance.
Durant ma déambulation dans les espaces de monstration des Abattoirs de Toulouse – FRAC Occitanie [+] ce soir de vernissage, j’ai rencontré maintes connaissances évidemment. Au cœur de tout cela beaucoup de personnes m’ont gratifié de leur remerciements quand au plaisir que leur procure la lecture de mes Chroniques du lundi. Je les en remercie plus que chaleureusement. Plus particulièrement cette super artiste qu’est Françoise Maisongrande [+], dont j’adore aussi le travail si sensible autour des éléments d’architectures, des formes, des matières qui nous amène à envisager des espaces de libertés dans un arrière plan ouvert à travers les subtils interstices qu’elle donne à imaginer. N’hésitez pas à vous rapprocher de son travail dès que vous le pourrez. En tout cas Françoise animera des ateliers de pratique artistique [+] en lien avec l’exposition Niki de Saint Phalle, dans le cadre des actions délocalisées des Abattoirs.
Il y a deux semaines, je vous avais aussi annoncé l’exposition maintenant en cours à Lieu-Commun [+] qui célèbre les 15 ans de cet espace tellement indispensable pour les arts visuels et plastiques dans la capitale occitane. Une exposition [+] où j’ai découvert le formidable travail de la jeune artiste Maurane Leder [+] tout fraîchement diplômée de son DNSEP qu’elle à mené à bout à l’isdaT [+]. Juste à vous dire qu’à travers l’excellente distribution de cette exposition « Peintures Barbares » à voir jusqu’au 12 novembre prochain, c’est sûrement un des rôles que je préfère !
Ensuite il ne faudra pas oublier dimanche prochain où que vous soyez en Région Occitanie [+], vous pourrez aller à la rencontre des artistes dans leurs ateliers pour celles et ceux qui vous ouvrirons leurs portes, dans le cadre de la Journée des Ateliers d’Artistes en Occitanie [+]. Pour ma part et avec l’Atelier TA [+], nous vous ouvrirons les nôtres de 14h à 18h dimanche prochain 16 octobre 2022.
Par contre si vous êtes du côté de la fameuse Ville lumière en fin de cette semaine et pendant les semaines qui suivent, je vous conseille l’exposition « Geography » [+] de cet autre excellent artiste qu’est Alain Jousseau [+] à la Galerie Claire Gastaud [+], 37 rue Chapon dans le 3e arrondissement de Paris. Vous pourrez même faire un tour au vernissage de l’expo qui se tiendra jeudi prochain 13 octobre à partir de 18h jusqu’à 21h, en présence de l’artiste.
Et puis toujours dans cette capitale de la France, il ne vous reste que quelques jours, jusqu’au 15 octobre 2022, pour voir à la galerie Huberty & Breyne de Paris [+], 36 avenue Matignon dans le 8e, l’exposition [+] intitulée « Fragments » [+] de l’artiste Didier Viodé [+], né en Côte d’Ivoire et originaire du Bénin. Cet artiste interroge de sa position contemporaine, les thèmes classiques du portrait, de l’autoportrait, mais aussi des paysages ou du corps. C’est en un mot un labeur d’une forte puissance que j’aime réellement explorer.
Sinon une dernière info qui me paraît importante avant de vous quitter afin de rejoindre mes petits carnets et de poursuivre mon travail autour de ma cartographie sensible de l’eau, Aiga [+] en occitan. Une info toute aussi occitane, dont je voulais vous entretenir depuis longtemps. Et comme le coup d’envoi de cet événement sera dimanche prochain, même jour que les JAA-2022 [+], mais qui n’a malheureusement pas de relation malgré l’Occitanie [+] qu’ils partagent, il était temps que je vous en dise un mot. En effet le magazine Lo Diari [+] de l’Institut d’Estudis Occitans [+], lance la « Galaria Lo Diari » [+] le 16 octobre 2022. Je ne sais pas ce que cela donnera, mais je suis de tout cœur avec toute action en faveur de la culture d’Òc qui s’appuie sur des pratiques contemporaine de l’art. Ça nous change de la cabrette, de ces danses sautillantes et empesées ou de tout autre folklore que je ne peux pas supporter. Folklore inventé, ne l’oublions pas, par un roman national français qui n’est pas tout à fait le mien. Même si je sais qu’il faut de tout pour faire un monde.
Sur ce il est 19h… E vos desiri une polida setmana, vos disi a diluns qui veng meteis luòc. Adishatz et bécots !

La suite la semaine prochaine pour une nouvelle « Chronique du lundi »…
PhP
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