01.05.2023 – Chronique du lundi
1 mai 2023 § Poster un commentaire
Comme un bref éclat de bonheur !
Amies et amis fidèles ou bien passagères autant que passager sur les ondulations textuelles de mes Chroniques du lundi, je vous souhaite la bienvenue dans celle-ci datée du 1er mai 2023.
Un premier mai qui s’annonce festif et joyeux au pied de nos montagnes chéries sur les bords de la Drôme où Thérèse [+] et moi sommes de retour un temps, à la recherche des bribes d’une eau accrochée aux sommets majestueux comme glissant sur les galets de la rivière, entre cadrages photographiques et dessins de carnets.
Alors vous l’aurez compris aujourd’hui c’est un jour chômé, qui commencera par une manifestation joyeuse et bruyante ici à Die suivi de pique-nique citoyen tout en partage chaleureux.
Bien entendu j’aurais pu écrire tout au long de la journée afin de vous livrer une chronique du jour étoffée et emplie de mes observations du moment qui évidemment foisonnent quand on sait l’actualité de la vie des sapiens ainsi que celle des arts que nous finissons par générer immanquablement et fort heureusement à travers tous ces brouhahas imbéciles des turpitudes du monde.
J’aurais pu tout aussi bien vous narrer nos pérégrinations du moment dans ce pays des bords de Drôme à l’ombre de Glandasse et au cœur duquel nous aimons tant recharger les batteries de nos vies. Un peu, si je me remémore bien, comme je vous en entretenais des bribes lors de la toute première de mes Chroniques du lundi il y a maintenant plus de deux ans et demie.
Sauf que tant de choses ont couru depuis et vous comprendrez aussi que je puisse m’octroyer un temps de repos mérité.
J’avais pourtant accumulé pas mal de notes les jours et la semaine passés. Dans la sérénité d’un petit matin calme de printemps protégé par la Croix de Justin je vais en décevoir plus d’une autant que plus d’un, mais j’avoue ne pas avoir l’envie de m’étaler plus que cela car tout compte fait les mots ne sont rien quand la révolte gronde au sein de la raison…
Et pour le coup, je ne sais pourquoi cette transgression me réjouit, dans le présent du temps où je le rédige : je ne vais pas continuer à composer plus avant l’exercice éditorial du moment.
Ainsi je ne vous retiendrai pas plus longtemps sur lignes de mes mots. La semaine dernière je vous disais avoir posté une de mes plus courtes chroniques, celle d’aujourd’hui détiendra définitivement le record de brièveté, jusqu’au jour où j’arrêterai pour de bon mes proses hebdomadaires si souvent maladroites et approximatives pour paraphraser une certaine approche de l’art [+].
Je vous laisse donc et pars manifester mon mécontentement et mon soutien à toutes les justes luttes du moment peut-être même avec un « dispositif sonore portatif » [+] dans les mains, arborant comme il se doit l’églantine anarchiste plutôt que le muguet pétainiste…
Mais comme je vous aime toutes et tous autant que vous êtes, je vous laisse en compagnie de la photo d’un de mes ouvrages qui trône fièrement au milieu de la collection d’un couple d’avisé·e·s autant que formidables collectionn·eur·euse·s. Des personnes précieuses, comme on n’en côtoie seulement qu’au cœur de notre tant aimée « Dea Augusta Vocontiorum ».
Vous ai-je déjà dit que cette ville fut dans des temps immémoriaux un des épicentres du culte de Cybèle [+] ? Rendant grâce ainsi à l’incroyable beauté d’une mère nature qui en fait son incontournable écrin. Mais cela est une autre histoire à travers d’autres notes !
Je vous souhaite une douce et combative semaine de mai et vous dit à la semaine prochaine, même place, même temporalité. Adissiatz amigas e amics…

La suite la semaine prochaine pour une nouvelle « Chronique du lundi »…
PhP
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