05.09.2022 – Chronique du lundi
5 septembre 2022 § Poster un commentaire
Les yeux à l’Ouest…
Lundi 5 septembre 2022, il est bientôt 7h du matin, le jour se lève, le vent d’Autan a fait la java toute la nuit. Louison, notre adorable petite minette de trois mois à présent, joue comme une folle avec les rideaux qui volent au vent devant la porte fenêtre ouverte sur le balcon de notre chambre. Les oiseaux dehors chantent gaiement de cette presque fraîcheur retrouvée. La rumeur industrieuse des boulevards et du petit matin parvient feutrée à nos oreilles, la rue est calme. Le chantier mitoyen n’a pas encore accueilli tous ses protagonistes. Le temps passe tellement vite, la saison estivale se termine alors que j’ai la tête encore à son début. Et voici déjà un nouvel éditorial à propos de ce temps qui passe sous mes yeux autant que sous les vôtres. Je vous souhaite bienvenue dans ma Chronique du premier lundi du mois de septembre 2022.
Une chronique dirons-nous de rentrée, sauf que c’est tout de même toujours l’été et vu l’état de notre climat il y a fort à parier que cet été va s’accrocher à nos vies. En espérant que ce ne soit pas aussi caniculaire que ces derniers mois.
Mais en effet la rentrée est bien là, son chahut citadin me le rappelle sans faute. Le brouhaha médiatique aussi. Bien que du point de vue de nos petites activités humaines autant que collectives, ce funeste été fut loin d’être exempt de ces polémiques dont la presse est si friande pour remplir son temps et ses lignes sous le soleil.
Alors que la situation reste grave et pleine d’incertitudes pour le vivant, nous voyons bien qu’à ce jour cette rentrée bat son plein de ces imbéciles annonces dans une avalanche de polémiques. Ces querelles futiles qui vont évidemment d’un imam en fuite que l’on doit rattraper pour mieux l’expulser, jusqu’à la fameuse affaire de la grillade testostéronée. Un dernier débat abscons dans lequel je ne me lasse pas d’être fervent défenseur des propos [+] d’une emblématique députée verte, déjà bien attaquée [+] par une horde de chasseurs qui eux sont fortement subventionnés [+] par les princes qui nous gouvernent. Cette fameuse députée, comme d’autres avec elle, a plus que souvent raison quand il s’agit des rapports de genre. Malgré leur harcèlement systémique [+], les gros relous de droite comme de gauche le savent et gageons que ceux-ci n’arrêteront pas de brailler leur haine de si tôt, tant ils se sentent en danger. Ça fait du bruit et ça occupe le terrain de l’imbécilité dont ils sont aussi friands qu’ils ne le sont de la merguez ou de la côte de bœuf bien léchées, surtout quand on voit en France le regroupement dans le PAF [+] de ces troupeaux de crétins. Je les laisse à leur putride marigot.
À ce point de ma chronique du jour, qui sera sûrement assez courte car l’été est encore bien ancré dans ma tête autant que dans mes élucubrations, il me faut vous rappeler que monter des polémiques bien à point et saignantes permet évidemment d’étoffer le fameux arbre qui cache la forêt. Une forêt qui de-ci, de-là, continue à cramer ne l’oublions pas.
En attendant et en parlant du feu, le problème est que dans cette chorale des imbéciles, les fanfaronnades abjectes d’un autre bon masculiniste que la presse nomme souvent « premier flic de France » font des émules chez certain.e·s malades. Il arrive que ces derniers finissent ainsi par faire brûler un lieu de culte dont l’insigne n’est pas une croix. Comme voilà quelques jours du côté de Rambouillet avec l’incendie criminel d’un mosquée [+] qui n’a pas généré beaucoup de compassion dans les infos hexagonales. Sans compter que ce sinistre qui gère notre intérieur bien franchouillard n’a pas fini de faire le tour de ses forfaitures racistes à en croire une certaine presse [+].
Une certaine presse sûrement toute vendue à cet islamo-gauchisme triomphant comme l’était le judéo-maçonnique en son temps [+].
J’arrête là mes provocations sous forme de boutades énervées qui ne font sûrement qu’enfoncer les portes ouvertes de la conscience sereine de mes ami·e·s, sauf peut-être de celles et ceux qui seraient tenté·e·s de revenir patauger eux et elles aussi dans le cloaque aussi consensuel que consternant de la social-démocratie post 1982 [+]. N’oublions pas le sang [+] sur les mains de cette fausse gauche propulsée par le bloc bourgeois [+].
Je ne m’étalerai donc pas sur les rapports entre notre bon roi et ses médias, l’affaire de La Tribune déprogrammée du journal le Monde [+] est d’une incroyable tristesse pour ce journal qui jusqu’au début des années 2000 restait un phare pour l’objectivité journalistique. Ni même sur la prochaine polémique qui vient d’être lancée par l’extrême-droite médiatique comme politique à l’encontre d’un récent candidat à l’élection présidentielle à propos d’une voiture de location [+]. Affaire relayée évidemment tronquée et instrumentalisée par cette presse quotidienne de bas niveau et de la détresse voyeuriste humaine, qu’elle soit du Midi ou d’ailleurs.
Comme depuis la genèse de cet été 2022, je ne m’énerverai pas ou peu de toutes ces inepties qui, à longueur de pages ou d’images, bouffent le cerveau des citoyennes et citoyens de tous le pays de notre pauvre Planète bleue. Des ferments de stupidité relayés et amplifiés depuis l’avènement du web 2.0. Ainsi que l’expliquait la chercheuse universitaire Nadia Gauducheau [+], qui travaille sur nos rapports aux technologies de la communication, dans un article déjà ancien, de 2008. Une publication que j’ai glanée il y a aussi un temps sur Cairn info [+], et intitulée : « La communication des émotions dans les échanges médiatisés par ordinateur : bilan et perspectives ».
Des émotions et surtout des manipulations relayées par une imbécilité crasse qui s’étale sans complexe sur les réseaux mondiaux dont un certain exemple de paroxysme vient d’être atteint juste à partir d’une micro publication gazouillante de l’astronaute français Thomas Pesquet [+], à propos du retour de vols habitées vers la Lune et de la mission Artemis [+], dont on peut retrouver le résumé en suivant ce lien [+].
Je vous parle de ça car voilà bien longtemps qu’un des moteurs de mon labeur reste l’interrogation de ce paradigme que forment la communication numérique et ses perspectives. Que se soit dans ma pratique pratique plastique pure, ou à travers les activités annexes que je mène à côté de cette dernière. Je m’octroie l’occasion de me faire un peu de pub ici car j’ai profité d’un petit moment dilettante la semaine passée pour remettre à jour pas mal de contenu sur mon site ici présent.
Je reviens à cette stupidité dont je vous ai déjà entretenu mainte fois dans ces Chroniques du lundi. Elle est rampante et tentaculaire. Ne nous voilons pas la face : elle se trouve aussi en chacun de nous à différents niveaux. Le combat intérieur comme extérieur reste de mise, il m’est avis que cette lutte est perpétuelle. Ce qui n’est pas une raison pour baiser les bras. Un peu comme dans les affaires de la montagne, car si l’on monte pas très loin de Toulouse, dans ces endroits magiques des Pyrénées, autre bout de berceau de mes ancêtres, le monde de la conservation rurale a tendance mettre tout sur le dos de l’ours qui l’a bien large le pauvre [+], et dans ces situations où la tension monte au dépend du raisonnable il faut toujours rappeler que l’instrumentalisation des faits n’aident personne.
Dans une autre montagne chère à mon cœur où j’aime vivre quand je peux, dans ces Alpes aux accents encore d’Òc, une montagne meurtrie en août par de terribles incendies, il y a quelques semaines avec un ami je parcourais un chemin sillonnant ses flancs, à l’écart des ballades surpeuplées et touristiques, et j’y ai ressenti une immense joie à y observer la trace du loup à travers quelques menus excréments, malgré les douleurs musculaires et articulaires que me provoquent une pénible maladie génétique. Il faut peu de choses pour préserver le vivant.
Alors à parler de cela, après avoir pris connaissance de cette chronique et si vous avez suivi les précédentes vous aurez compris que je ne suis pas très fan des emballements médiatiques. Mais vous le savez aussi déjà j’aime bien cet universitaire médiatisé qu’est Aurélien Barreau [+], dont j’ai déjà relayé quelques positions face à la disparition massive du vivant. Il déroule des arguments fort intéressants quand il s’agit de parler de ce sujet et je bois évidemment du petit lait quand il devient aussi champion de l’uppercut et qu’il décoche quelques vérités bien senties à la tête du MEDEF [+]. Espérons que ce personnage restera intègre et ne sera pas trop perverti par le grand cirque des médias.
Des perversions d’un système à un autre et à parler de chercheuses et de chercheurs, nous voyons tout de même que la désertion de l’état est de plus en plus flagrante dans pléthore de domaines scientifiques en France. Un triste constat qui fait que la recherche n’a plus de moyens. Une situation qui crée des aberrations comme celle, entre autres, qui consiste à faire financer les études sur la disparition de la banquise par des sociétés de croisières en mer dont les paquebots font partie non négligeable des accélérateurs de ces désastres écologiques. Des aberrations qui finissent surtout par créer de gros malaises au sein de la communauté scientifique comme on peut le lire en suivant ce lien [+] vers Reporterre.
Comment garantir l’indépendance et l’objectivité de la recherche face aux enjeux et aux défis où les activités humaines globales nous mènent, si nous laissons tout gérer par une gouvernance capitaliste délétère ?
Alors à parler d’intégrité, dans un autre domaine, nous pouvons tout de même lire de bonnes nouvelles dans ces fameux médias que je fustige à longueur d’exercices éditoriaux. En effet certaines méthodes d’intimidation mises en œuvre par un Garde des sceaux méchamment colérique contre un magistrat ont fini par se dégonfler comme on peut le lire dans cet article en lien [+] sur Médiapart.
Je vais ici terminer de commenter l’actualité sociale et politique de notre beau pays de France et d’ailleurs. Actualité qui de toute façon restera toujours l’actualité, emplie de turpitudes et d’ânerie en tout genre, avec toutes les matières propices à s’insurger devant tant de stupidité.
Je pense que je vais finir cette chronique de début septembre toujours bien en avance par rapport à l’usage de mon processus d’écriture et de rédaction qui prévaut depuis des mois, des années, voire depuis le début. La journée étant loin d’être terminée.
Je vais donc arrêter de fustiger le monde qui m’entoure pour parler un peu d’art avant de vous quitter. Sauf qu’il me reste encore un sujet d’énervement à vous exprimer, il est tout de même dans le domaine de l’art et plus particulièrement de celui qui m’intéresse réellement, c’est à dire l’art visuel et plastique et la relation qu’ils entretiennent avec le numérique.
Je vais être court avant de péter la sous-ventrière comme on pourrait le dire dans le monde équestre : il paraîtrait qu’une I.A., une de ces fameuses Intelligences Artificielles, a gagné le premier prix d’un concours d’art aux USA, à lire en suivant cet autre lien [+]. En gros et pour faire bref, c’est le genre d’information imbécile qui ne veut rien dire si ce n’est à faire l’exégèse béate et l’apologie idiote d’une innovation qui est loin d’être un progrès. Un titre et un article qui montrent surtout cette incroyable méconnaissance de ce que peut être l’art depuis des millénaires où que l’on se trouve sur le globe et qui ne pourra que rester dans les verts pâturage du génie humain, tant l’art ne se résume heureusement pas à une question d’esthétique et de formes [+].
Et puis tout ça me fatigue, à mon âge on est vite ulcéré. D’ailleurs il y a quelques jours, je me suis bien rendu compte de mon âge quand j’ai appris la mort du fils du Che [+]. Tout ceci n’est pas neutre. Mais bon, tout ceci n’ayant rien à voir avec cela, je ne sais pas pourquoi j’ai parlé de cette triste nouvelle, si ce n’est parce qu’il y a recrudescence de t-shirts à l’effigie du révolutionnaire qu’était feu le père du défunt. Dans une boutique spécialisée dans la vente de ce type de vêtements modernes j’ai même vu ces bouts de tissus bien propres ornés d’un beau cycle de l’anarchie vendus plusieurs dizaines d’euros. Je me suis souvenu du temps jadis où je confectionnais ma panoplie d’anarchiste moi-même avec des vieux t-shirts, des ciseaux et des marqueurs à l’encre toute aussi indélébiles que délicieusement odoriférante. Le DIY fut bien une invention punk [+] !
À présent pour poursuivre mes pensées du jour, je préfère vous parler de choses réjouissantes.
Comme par exemple vous parler des événements qui jalonnent en ce moment un peu partout en France et ailleurs la sortie en salle de la « Trilogie F.J. Ossang » [+] réunissant ses trois premiers longs métrages restaurés. Accrochez-vous car tout au long de cette fin d’été et du début de l’automne qui arrive, je n’aurai pas fini de citer ce cinéaste et artiste autant qu’auteur [+], dont je vous ai déjà dit dans mes précédentes Chroniques du lundi tout le bien que j’en pensais. En attendant si vous êtes parisiennes autant que parisiens demain 6 septembre à 20h, je vous propose d’aller vers le Quartier Latin, 30 rue Saint André des Arts, dans cette institution qu’est le cinéma indépendant et homonyme de la dite rue « Le Saint André des Arts » [+] pour être précis, afin de participer à une projection et une rencontre [+] autour de l’univers de F.J. Ossang [+] en sa présence ainsi que celle de la documentariste et essayiste Michèle Collery [+] suivie d’une dédicace. Que de bonnes raisons pour vous y rendre sans faute.
Des choses de l’art ou des artiste, après vous avoir parlé d’un vieil et cher ami cinéaste tout autant qu’homme de lettre, je peux aussi vous parler de mes découvertes récentes, comme celle de Louisa Gagliardi [+] une jeune plasticienne helvète dont je trouve le travail terriblement intéressant autant que furieusement intriguant. Cette ancienne élève de l’ÉCAL [+], travaille avec son compagnon Adam Cruces [+] dans un collectif qu’ils ont tout simplement appelé « Couple », simple et concret.
Les peintures de cette jeune artiste sont étranges. Celles que j’ai vues à travers le web, je n’ai pas encore eu l’occasion de les voir dans le monde réel, ont une narration statique extrêmement nostalgique, voire élégiaque, mais à la limite du bizarre, « weird » comme on dirait en anglais et totalement fascinantes.
Bref, j’ai découvert il y a peu, cette artiste et son labeur. Cela me réjouit toujours autant de découvrir de l’art et des artistes passionnants dans ce milieu de l’art contemporain que beaucoup pensent sans foi, sans loi et sans âme, ce qui est évidemment totalement faux, vu qu’il est fait d’une formidable complexité humaine qu’aucune I.A. ne pourra venir chatouiller.
Vous pouvez en savoir plus sur Louisa Gagliardi en lisant cet article en lien [+] qui vous mènera vers « le Temps » de Genève.
Petit aparté qui me vient à vous parler de jeunes artistes formidables… Si vous êtes en ce moment sur les bords toulousains de la Garonne, et plus précisément dans son vieux quartier Saint Étienne vous avez jusqu’au 10 septembre pour rencontrer, à la galerie Barrès [+], le super travail de la plasticienne performeuse Émilie Franceschin [+] dans une exposition titrée « Patience », faisant appel à la mémoire de ses performances à travers objets et dessins. Des actions d’Émilie sont apparemment prévues pour le finissage de l’exposition, restez connecté·e·s, comme on dit.
Pour « tuiler » sur le dessin, en bon quasi tarnais que je suis, je pourrais vous dire aussi de vous projeter de l’autre côté de la Montagne Noire pour redescendre vers les rivages méditerranéens de l’Héraut et vous transporter dans l’autre (presque !) capitale de notre région occitane bicéphale. Vous y rendre afin de voir le Drawing draw #6 [+] qui se tient à la N5 Galerie [+] et au Lieu multiple [+] jusqu’au 1er octobre prochain, dans un Montpellier qui décidément et sans conteste surclasse la Ville rose à des années-lumière en ce qui concerne les arts visuels et plastiques et la culture artistique en général.
Dans cette 6e édition de Drawing draw vous pourrez rencontrer le travail des artiste : Marie-Cécile Conilh de Beyssac [+], Tino Di Santolo [+], Cassandre Fournet [+], Marc Lambert [+], Cendres Lavy [+] et Ram Samocha [+].
Et puis si vous descendez sur la côte à un peu plus d’une demie heure de route de Montpellier passez donc à Sète, la réelle capitale des arts visuels et plastiques contemporains en Occitanie. C’est évidemment là que se tiendra l’événement « SètePalermo » [+], un festival de l’art contemporain qui convoque ces deux ports de la Méditerranée. Car on n’oubliera pas que ce port du Languedoc à l’ombre du Mont Saint Clair, fondé sous ordonnance du roi Louis XIV au 17e siècle et sortie des traits de plume du sieur Riquet à l’extrême-est du Canal du Midi, doit son expansion à l’arrivée maltraitée des pêcheurs italiens sur l’Île Singulière deux siècles plus tard.
Le festival commence réellement lundi prochain, je préfère en parler aujourd’hui de peur d’être trop court à vous en entretenir au dernier moment. Retrouvez tout son programme en suivant ce lien [+].
Voilà, je reviens quand même sur nos pauvres bords de Garonne à briques rouges pour dire qu’il arrive de s’y passer quelques événements bien plus intéressants que les piètres farces « populaires et de qualité » qui ont le mauvais heur d’y être bien trop souvent propulsés à présent.
En effet dès vendredi prochain 9 septembre se déroulera la 20e édition des Rencontres photographiques ManifestO [+]. ManifestO est un festival de la photographie contemporaine qui nous régale et qui se déploie entre Toulouse et Tournefeuille depuis près de vingt ans. Il faut noter que cette présente édition de ManifestO sera la dernière sous cette forme. D’autres aventures nous seront présentées dès l’an prochain. Une raison de plus pour aller voir les propositions de ce festival dont vous pourrez trouver le programme ici en suivant ce lien [+].
Sinon en nous baladant dans les rues ensoleillées, mais surpeuplées de l’hypercentre Toulousain hier dimanche avec ma chère et tendre Thérèse [+], nous avons appris la triste nouvelle d’une mise au rebut de la Fondation Écureuil pour l’Art Contemporain [+] à l’horizon du prochain printemps 2023. Un choc surtout pour l’équipe qui tenait cette structure et qui se retrouve sur le carreau. Mais un choc aussi pour tout le milieu de l’art contemporain toulousain. Dire que pour une fois une banque faisait un truc chouette à soutenir les artistes et leur diffusion, il aura fallu une nouvelle direction à cette banque d’épargne qui décide de nouveaux objectifs et d’une nouvelle stratégie pour tout foirer. Un plan où les arts visuels et plastiques n’ont plus leur place, même dans une fondation annexe et parallèle qui permet pourtant de défiscaliser à outrance. Voilà ce qui est bien révélateur de l’intérêt que porte à présent le monde du capital au monde de l’art réel et de terrain.
Voilà aussi qui est bien affligeant pour l’écosystème de l’art au niveau local et qui enlève une nouvelle pierre dans cet édifice des arts visuels et plastiques contemporains totalement en ruine à Toulouse. Cette ville qui se targue d’être capitale n’est pas prête de rattraper Sète, ni même Montpellier.
Bon je crois que j’en ai assez dit pour aujourd’hui. Je repars prendre mes crayons, feutres, stylos, encres et pinceaux pour continuer mon labeur autour d’Aiga – La cartographie sensible de l’eau. Je vous laisse avec un bout de mes carnets de repérages dans le cadre de ce vaste labeur, pris sur le vif et sur les bords d’un lac pas loin de sept mois avant que cette forêt ne brûle, juste là où se posait mon feutre noir… Je vous souhaite tout de même une belle semaine et vous donne rendez-vous la semaine prochaine même endroit (presque !) même heure, adissiatz amigas e amics.
La suite la semaine prochaine pour une nouvelle « Chronique du lundi »…
PhP
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